« Je lui ai dit merci. Merci de m’avoir aidé à grandir »

Lors du premier confinement, l’arrêt brutal des échanges entre les apprenants et leurs bénévoles dédiés a été douloureusement vécu des deux côtés. Tous deux forment l’espoir que cette situation de rupture ne se reproduise pas. Parole de bénévole toujours prêt à se mobiliser avec Jean-Pïerre Degrelle.

En cette nouvelle période de confinement, chacun est confronté à une situation compliquée faite de renoncements, mais aussi d’engagement. Jean-Pierre Degrelle, jeune retraité, arrivé il y a peu au sein de notre association, ne veut pas rompre le lien précieux, un fil invisible qui le relie désormais à son apprenant. C’est le cœur qui parle chez ce bénévole débutant qui vient pour la première fois en aide à un homme d’origine marocaine. Ce dernier apprivoise la langue française avec Jean-Pierre, à raison d’une rencontre par semaine. « Ça me plait », s’exclame le bénévole. Jean-Pierre Degrelle a pris lors des séances « une vraie leçon d’humilité. Moi qui ai acquis des connaissances, des compétences dans ma vie professionnelle et personnelle, là, je suis dans la pédagogie. D’ailleurs, je lui ai dit merci… Merci de m’avoir aidé à grandir ». Jean-Pierre Degrelle souhaite continuer à venir à Aulnoye, une volonté affichée et revendiquée d’autant que « toutes les conditions sanitaires y sont parfaitement respectées ».